VINHO Aide inspiratoire pour les patientes sous anesthésie générale en ventilation spontanée

But de l'étude 

Lors d’une anesthésie générale, plusieurs facteurs contribuent à modifier la fonction respiratoire: la dépression respiratoire induite par l’anesthésie, le type d'intervention chirurgicale, et la position pendant l’intervention.
Le respirateur est réglé en fonction des besoins des patientes et du type d’intervention. L’anesthésiste peut, par exemple, régler le respirateur en ajoutant, ou non, une « aide inspiratoire ».

L’objectif de cette étude est de voir si ajouter une aide inspiratoire améliore les fonctions pulmonaires après une anesthésie générale.

Design

Etude monocentrique, randomisée, en simple aveugle
Elle impliquera 40 femmes au total: 20 dans le groupe "aide inspiratoire", 20 dans le groupe "ventilation classique".

Déroulement de l’étude

Pour l’intervention chirurgicale, la patiente bénéficie d’une anesthésie générale sous ventilation spontanée, tout à fait classique, adaptée à l’état de santé, au type, et à la durée de l’intervention prévue.
Pendant l’anesthésie, en fonction du groupe auquel la patiente est assignée, l’anesthésiste règle le respirateur: avec ou sans « aide inspiratoire ».
Avant, et une heure après, l’anesthésie générale des mesures des fonctions respiratoires sont effectuées. Elles consistent à respirer normalement à travers un embout relié à deux appareils. La durée de ces mesures est d’environ 2 x 30 minutes.

Informations supplémentaires

Enregistrement ClinicalTrial.gov : NCT02986269

BASEC ID: 2016-020271

Représenté par
Photo du collaborateur
Walid Habre
Prof Walid Habre
Médecin adjoint agrégé, Responsable d'unité, Service d'anesthésiologie
Investigatrice principale
Dr Domitille Dereu
Médecin adjointe, Service d'anesthésiologie
Investigateurs et collaborateurs
Dr Gergely Albu
Chef de clinique, Service d'anesthésiologie
Mme Isabelle Pichon
Infirmière-recherche, Unité d'investigations anesthésiologiques
Téléphone
Résultats en bref

Dans cette étude, nous avons comparé deux méthodes d'aide à la respiration lors d'une intervention chirurgicale qui nécessite une anesthésie générale. 

Nous avons observé qu’une de ces méthodes (celle appelée « ventilation avec support de pression ») offrait des avantages en comparaison avec la respiration spontanée, sans aide respiratoire, chez des patients qui avaient un risque élevé de développer une complication pulmonaire appelée « atélectasie » (affaissement partiel des poumons, entrainant une diminution du volume d’air dans les poumons).

Cette technique d’aide respiratoire a permis de maintenir un bon volume d’air dans les poumons après la chirurgie sans demander trop d’efforts des muscles respiratoires. Elle a également contribué à répartir l'air de façon plus homogène dans les poumons.

Même si l’étude portait sur un groupe particulier de patients à risque de développer des complications pulmonaires après la chirurgie, ces résultats pourraient aussi être utiles pour d’autres personnes, par exemple celles souffrant d’obésité, celles opérées en utilisant des techniques qui gonflent l’abdomen (pneumopéritoine) ou encore celles allongées dans une position qui comprime les poumons pendant l’opération.

 

Autres études

Femmes
Anesthésie
La prégabaline pour prévenir les douleurs persistantes après une chirurgie du cancer du sein

La prégabaline peut-elle prévenir l'apparition de douleurs chroniques après une chirurgie ?

En cours d'analyse