Contexte
Le virus respiratoire syncytial (RSV) peut provoquer une maladie respiratoire appelée bronchiolite. Cette maladie peut être dangereuse chez les nourrissons, notamment ceux nés prématurément, et elle peut entraîner des symptômes graves nécessitant une hospitalisation. À l'heure actuelle, nous ne disposons que de traitements pour les symptômes créés par ce virus. Mais il y a un espoir que les bébés puissent obtenir une protection grâce aux anticorps contre le RSV de leur mère qu'ils reçoivent dans l'utérus.
Pendant la grossesse, ces anticorps naturels sont transférés du sang de la mère au foetus par le placenta. Habituellement, la plupart des anticorps sont transférés en fin de grossesse. On ne sait pas très bien combien d’anticorps sont transmis aux bébés prématurés.
Objectif du projet de recherche
Le but principal de notre projet de recherche est de mesurer la quantité d'anticorps transférés pendant la grossesse de la mère au nouveau-né et de comparer les résultats des enfants nés prématurément et ceux nés à terme. De plus, nous allons étudier si cette quantité d'anticorps contre le RSV à la naissance les empêche de tomber malade durant leur premier hiver.
Sélection des personnes pouvant participer au projet
Nous nous adressons aux mères ayant accouché aux HUG.
Déroulement pour les participantes
La participation à l’étude comprend
- une visite de la sage-femme de recherche lors de votre hospitalisation (questions au sujet de votre mode de vie, votre santé et votre grossesse, une prise de sang et la demande de la permission d’utiliser un échantillon de sang du cordon ombilical) et
- un appel téléphonique à la fin de la saison où on observe le plus les infections au RSV pour savoir si votre enfant a souffert d'une infection respiratoire.
Autorité réglementaire
Enregistrement basec n°2021-02361 approuvé le 21 février 2022
Confidentialité
Les données cliniques sont anonymisées et traitées en toute confidentialité.