Le Service de neurorééducation ouvre une étude en neuroimagerie sur la récupération après un accident vasculaire cérébral (AVC). L’étude vérifie si les trajectoires de rétablissement après un AVC sont les mêmes pour l’ensemble des patients et patientes et s’il est possible de les anticiper. Elle compare les données recueillies chez les personnes prises en charge à des observations réalisées sur un groupe contrôle de volontaires sans antécédents neurologiques.
L’étude vise à :
- analyser la récupération des troubles cognitifs, émotionnels et motivationnels dans les six premiers mois suivant l’AVC
- apprendre à mieux évaluer l’indépendance des patients et patientes à moyen terme
- connaître les réseaux cérébraux et leur interactions impliquées dans la récupération post-AVC.
Vous pouvez participer à l’étude si vous :
- avez entre 50 et 80 ans
- n’avez pas d’antécédents de troubles neurologiques ou d’AVC
- pouvez passer un scanner d’imagerie par résonance magnétique (IRM) : pas d’objets métalliques non amovibles dans le corps et pas de peur de se trouver dans un espace restreint
- êtes en bonne santé générale, sans difficultés physiques ou psychologiques majeures.
Entretien préalable
Un entretien a lieu par téléphone pour présenter l’étude, détailler son déroulement et répondre à vos questions.
Séance d’IRM
L’étude se déroule en une seule séance d’environ une heure, durant laquelle vous effectuez des tâches dans un scanner IRM situé au Campus Biotech (chemin des Mines 9, 1202 Genève) ou aux HUG (rue Gabrielle-Perret-Gentil 4, 1205 Genève).
Parmi les tâches, il s’agit notamment de :
- indiquer le nombre de syllabes du nom d’un objet présenté à l’écran
- réagir le plus rapidement possible à une image d’une couleur particulière.
Dédommagement : vous recevez 50 CHF pour votre participation.
La participation à l’étude est sans risques et ne procure aucun bénéfice médical. Il est important de ne pas bouger pendant la séance IRM (la tête sera fixée à l’aide de morceaux de mousse).
Toutes les données sont traitées de façon confidentielle.
Par email auprès de Bianca Borsarini :