L’objectif primaire est d’évaluer l’incidence des suspicions d’allergies médicamenteuses chez l’enfant survenant en milieu hospitalier ou motivant une consultation aux urgences, ainsi que la proportion des suspicions d’allergie pouvant être confirmée par un bilan allergologique.
Les objectifs secondaires de cette étude comprennent une évaluation de l’efficacité de nouveaux tests diagnostiques (tests d’activation des basophiles et des lymphocytes) ainsi qu’une investigation des mécanismes des allergies médicamenteuses (rôle des virus, typage HLA et profil d’expression génique dans la phase aiguë).
- Age 0-16 ans
- Patients (parents) ayant donné leur consentement éclairé
- Patients recevant un traitement médicamenteux et présentant les manifestations cliniques suivantes : urticaire, éruption maculopapuleuse, éruption bulleuse, flush, anaphylaxie avec atteinte respiratoire ou cardiovasculaire, maladie sérique-like, syndrome de Stevens Johnson ou Lyell, DRESS (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms), état fébrile en lien avec la prise de médicament
- Symptômes survenant plus de 72 heures après l’arrêt du traitement
- Symptômes clairement en lien avec une cause infectieuse, particulièrement les rashs évoquant cliniquement une des 5 maladies infantiles (rougeole, rubéole, roséole, varicelle et mégalérythème), scarlatine, syndrome de Gianotti-Crosti (visage et membres, pas d’atteinte du tronc et des plis), pityriasis rosé de Gilbert
- Symptômes clairement en lien avec une allergie alimentaire
- Patients avec une anémie sévère en accord avec les onco-hématologues pédiatres
Le profil ARN et le typage HLA (ADN) sont réalisés à la visite d'inclusion.
Les tests allergologiques in vivo (prick tests, tests intradermiques et/ou patch tests) et in vitro (IgE spécifiques, TAB* et/ou TAL*) sont réalisés à 2 mois puis à 2 ans de l'inclusion.
Cette étude multicentrique internationale inclut des centres basés en Suisse, dans plusieurs pays européens, en Grande Bretagne, Turquie, Serbie, Ukraine et au Brésil.
L'équipe de cette étude reçoit l'aide de la Plateforme de recherche PGO qui fait partie du réseau SwissPednet.