Les conséquences de la pandémie de COVID-19 sur les enfants, les adolescentes et les adolescents sont encore peu connues. Or, leur santé peut avoir été directement affectée en raison d’une infection par le SARS-CoV-2 (virus responsable de la maladie COVID-19), avec des complications possibles comme le COVID long (séquelles à long terme pouvant être engendrées par la maladie). Sur la durée, la pandémie peut avoir indirectement altéré d'autres dimensions de leur santé, qu'il y ait eu contact ou non avec le virus.
Après une première phase pilote, l’Unité d’épidémiologie populationnelle lance l’étude SEROCoV-KIDS au 1er décembre 2021.
Cette étude sollicite la participation de 3000 enfants, adolescentes et adolescents du canton de Genève. Leur âge varie entre 6 mois et 17 ans inclus.
But de l'étude
Sur une période de trois ans, l’étude SEROCoV-KIDS va évaluer dans quelle mesure la pandémie a pu avoir une influence sur la santé générale, le bien-être, le développement, l’éducation, l’environnement socioéconomique et familial ainsi que le mode de vie des enfants, des adolescentes et des adolescents.
Les résultats pourront contribuer à guider les décisions de santé publique concernant cette population.
Déroulement de l’étude
La participation comprend :
- La signature d’une déclaration de consentement à l’étude
Chaque jeune participant se rend aux HUG accompagné d’un adulte référent.
- Une prise de sang par enfant ou adolescent tous les 18 mois
La prise de sang permet d’effectuer des tests afin de mettre en évidence la présence ou l’absence d’anticorps contre le SARS-CoV2. Des questionnaires à remplir en ligne sur divers domaines de santé
- Des questionnaires réguliers à remplir en ligne
L’adulte référent et l’adolescent dès 14 ans sont invités à remplir 2 à 4 fois par an de courts questionnaires en ligne. Le suivi sur la durée s’effectue sur la plateforme numérique et sécurisée Specchio-COVID19. Cette dimension longitudinale est la plus-value de l’étude. Elle permet d’optimiser les données et les analyses des équipes de recherche.
Informations supplémentaires
Le projet est mené par l’Unité d’épidémiologie populationnelle et financé par la Fondation Jacobs et par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).
L’étude a été approuvée par la Commission cantonale d’éthique de la recherche (CCER).