Afin de mieux comprendre les impacts du COVID-19 sur la population, l’Unité d’épidémiologie populationnelle (UEP) du Service de Médecine de Premier Recours (SMPR) a mis en place un suivi longitudinal des personnes participant aux études de séroprévalence sur la plateforme digitale Specchio-COVID19, devenue Specchio-Hub. Cette plateforme est évolutive. Elle rend possible l’inclusion de nouveaux participants au cours du temps et le développement de nouveaux questionnaires en ligne, pour répondre à des questions de recherche spécifiques. La cohorte se construit depuis 2020 et comprend actuellement plus de 12’000 personnes adultes.
But de l'étude
L’étude vise à surveiller la proportion de la population de Genève ayant développé des anticorps contre le SARS-CoV-2 au cours du temps, que ce soit suite à une infection ou à la vaccination, et améliorer les connaissances sur le niveau et la durée de protection procurée par ces anticorps contre de nouvelles infections au SARS-CoV-2.
L’étude vise également à évaluer l’impact de la pandémie sur différentes dimensions de la santé: état de santé physique et mental, accès aux soins, ainsi que les comportements de santé (tels que l’alimentation ou l’exercice physique), en tenant compte de l’évolution de facteurs socio-économiques concernant les participants. Elle prévoit également un suivi longitudinal sur plusieurs mois (voire plusieurs années) afin de mieux connaitre les facteurs protecteurs et les facteurs de risque du COVID-19 et de ses manifestations à long terme (COVID long).
Déroulement
• Création de compte personnel sur la plateforme numérique sécurisée Specchio-Hub
• Questionnaire initial et formulaire de consentement
• Sérosuivi par prélèvement d'échantillons de sang des personnes participantes (test de sérologie à l’inclusion puis à intervalles répétés)
• Questionnaires de suivi et questionnaires thématiques réguliers en ligne, via la plateforme Specchio-COVID19
Informations supplémentaires
Ce projet de recherche s'inscrit dans le cadre de la loi suisse (loi sur la recherche sur l'être humain, loi sur la protection des données) et a été validé par la Commission cantonale d'éthique de la recherche. Il s’intègre dans le programme de recherche national Corona Immunitas.
Il est financé par Office fédéral de la santé publique, la Direction générale de la santé du canton de Genève, la Fondation privée des Hôpitaux universitaires de Genève, l'École suisse de santé publique (Programme de recherche Corona Immunitas) et le Fondation des Grangettes.
