Objectifs de l’étude
L’accouchement prématuré est une des complications les plus fréquentes et sévères qui peuvent survenir lors d’une grossesse et représente une des principales causes de morbidité et mortalité périnatale dans le monde entier. Les méthodes diagnostiques utilisées actuellement ne sont pas suffisamment performantes pour prédire de façon précise quelles sont les femmes à plus haut risque d’accoucher prématurément et notamment dans la semaine qui suit l’hospitalisation. Dans le cadre de notre étude, nous aimerions évaluer si nous pouvons améliorer cette prédiction grâce à l’utilisation de nouveaux tests, seuls ou en combinaison avec d’autres qu’on utilise couramment.
Sélection des patientes
Nous allons recruter 291 femmes. Si vous attendez un enfant et avez été hospitalisée pour un risque d’accouchement prématuré, nous aimerions vous inviter à prendre part à notre projet de recherche.
Déroulement pour les participantes
Lors de cette hospitalisation, nous souhaitons :
- Récolter des informations sur vos antécédents médicaux et obstétricaux.
- A l’aide d’un spéculum : nous allons faire des prélèvements vaginaux qui nous permettront de mesurer la fibronectine foetale, le pH vaginal, comme nous le faisons dans la pratique habituelle, en plus de la PAMG-1 (Placental Alpha Microblobulin-1) réalisée dans le cadre de l'étude.
- Mesurer la consistance du col de l’utérus, avec une sonde stérile (Pregnolia) en utilisant le speculum déjà en place. Il s'agit d'une sonde souple et très fine qui, par une légère pression négative sur le col, permet de mesurer sa consistance. Cette mesure est indolore et très peu ressentie. Elle doit être répétée 3 fois et prend environ 1 minute.
- Effectuer un toucher vaginal.
- Réaliser une échographie du col de l’utérus par voie vaginale.
- Réaliser une échographie par voie abdominale pour faire une estimation du poids fœtal, si cela n’a pas été fait lors de l’admission.
Concernant l’examen vaginal à l’aide du spéculum et l’échographie vaginale, ils sont normalement effectués lors de la prise en charge de la menace d’accouchement prématuré. Tous ces procédés sont habituels dans le cadre des soins chez la femme enceinte et ils ne comportent aucun risque, ni pour vous, ni pour votre bébé, bien que vous puissiez noter une petite gêne.
Par la suite, nous récolterons les données concernant votre accouchement.
Bénéfices et risques pour les participantes
Votre participation à cette étude n’aura pas de bénéfice direct pour vous, mais va contribuer à l'amélioration du diagnostic et de la prise en charge de futures femmes enceintes.
Dans de rares cas, suite à l’examen échographique, il est possible qu’il y ait des pertes minimes de sang provenant du col de l’utérus, comme cela peut également se produire lors d’un toucher vaginal ou lors d’un rapport sexuel. En appliquant une légère pression avec un tampon doux, le saignement sera atténué rapidement. Ces saignements sont inoffensifs. Il n'y a aucun risque pour vous ou pour votre grossesse. La répétition des examens habituels (échographie et prélèvements vaginaux) correspondant aux examens spécifiques de l'étude ne peut pas provoquer d'accouchement prématuré, y compris chez les femmes déjà à haut risque. Il en est de même pour la mesure Pregnolia effectuée à la surface du col.
Protection des données et des échantillons
Toutes les directives relatives à la protection des données sont rigoureusement respectées.
L'équipe de cette étude reçoit l'aide de la plateforme de recherche (PGO) en pédiatrie, gynécologie et obstétrique des HUG.




