La grossesse peut provoquer des complications thrombo-emboliques veineuses, comme la thrombose veineuse profonde (caillot sanguin dans les jambes) ou l’embolie pulmonaire (caillot sanguin dans les poumons), en particulier après l’accouchement. La réduction de ces complications est une préoccupation commune pour les femmes enceintes et les professionnels de santé, mais on ne connaît actuellement pas le risque-bénéfice précis d’un traitement préventif par anticoagulant dans le postpartum.
Ce projet est un essai clinique randomisé international. Il va déterminer l’utilité et la sécurité d’un traitement de 7-10 jours par héparine de bas poids moléculaire, chez des femmes qui viennent d’accoucher et qui ont des facteurs de risque pour la thrombose (comme une césarienne, une obésité, une pré-éclampsie, etc.). Dans cet essai clinique, elles seront randomisées à ce traitement ou son absence, et suivies pendant 90 jours pour évaluer le risque de complications thrombotiques, de saignement et de complications de plaies post-accouchement.
Les résultats de ce projet vont guider l'utilisation future des anticoagulants préventifs après un accouchement par voie basse et une césarienne.
Cette étude permettra d’optimiser le suivi et la prise en charge pendant la grossesse, l’accouchement et après la naissance des femmes en surpoids ou atteinte d'obésité pendant leur grossesse. L'objectif est de diminuer l’impact de l’obésité maternelle durant la grossesse sur la santé de la mère et du nouveau-né à venir.
Cette étude fait partie intégrante d’un projet de recherche international, mené par des médecins et chercheurs du Service d'obstétrique des HUG.
Le but de l’étude est de comparer la mesure du débit cardiaque par l’USCOM et par l’ICON à celle réalisée par l’échographie cardiaque
sélectionner la méthode d’évaluation la plus rapide et fiable du débit cardiaque lors des situations d’urgence à la Maternité.
Les mesures d’échographies endovaginales réalisées en position debout pourraient résulter en des valeurs qui reflètent plus la réalité de la patiente et, par conséquent, constituer une variable plus adéquate pour la détermination du risque de prématurité.


